Delight c’est le festival de Petit Bain qui place la curiosité et l’émergence au cœur de sa programmation. Durant trois jours Petit Bain fusionne ses deux passions que sont la musique et la gastronomie. Cette année, Petit Bain a tricoté une programmation avec des artistes audacieux.ses et radicales.ux imaginée en collaboration avec quatre labels. Ainsi pendant trois jours c’est autant nos passions que la collaboration et le partage que nous célèbrerons avec Bongo Joe, Teenage Menopause, Maple Death, færies records et Hello Ernest.
Bound By Endogamy est un duo actif depuis 2019. Il est composé de Shlomo Balexert et Kleio Thomaïdes. Les deux musicien.nes sont issu.es de la scène squat/punk. En live leur projet se résume à une batterie, un sampler, et un chant féminin. Il a été décrit comme un croisement entre DAF et Kleenex avec un background plus hardcore.
Iels ont commencé par produire un remix pour The Horrorist sur RIOT Radio Records, un remix pour Carlo Onda sur Cold Transmission et des tracks electro sur des compils Intellitronic Bubble. Leur premier 7’’ est sorti en 2021 sur le label zurichois Lux Rec (Helena Hauff, Leroy Se Meurt…). Leur premier EP paru en K7 6 titres sur le label nord-américain Dead Channel a été réédité en vinyle en novembre 2023 par les labels Les Disques Mauvais Garçons (Paris), Màgia Roja (Barcelonne) et Les Disques Bongo Joe (Genève). Et un premier album 8 titres a été publié le 8 décembre 2023 par Les Disques Bongo Joe.
Bound By Endogamy propose aussi des dj sets live et des mix pour des podcasts et des webradios.
CEL (Felix Kubin & Hubert Zemler)
Felix Kubin est l’un des fous d’électronique les plus actifs et les plus variés de Hambourg. Il a commencé à enregistrer et à se produire alors qu’il était encore adolescent et a accumulé une vaste et folle discographie composée de toutes sortes de sons bizarres. Félix a fait de la musique pour des pièces radiophoniques, des bandes originales de films, des installations de festivals et des orchestres, en plus de ses performances solo déjantées qui l’ont rendu célèbre.
Le percussionniste Hubert Zemler, basé à Varsovie, a dix ans de moins que Kubin, mais il est tout aussi occupé. S’étant d’abord concentré sur la maîtrise de ses compétences en matière de musique nouvelle, Zemler a collaboré avec John Tilbury, Gyan Riley et Jon Gibson. Mais Hubert a également été impliqué dans divers groupes de rock et est particulièrement connu pour son jeu de free jazz.
Gegenwelt (Parallel World) est le deuxième album de CEL, un duo formé par Kubin et Zemler. Plus évolué sur le plan mélodique que leur premier album éponyme de 2020, il constitue un exemple encore plus explicite de l’impulsion syncrétique qui a poussé ces deux hommes à former le groupe. Leur idée de base était d’explorer la jonction entre deux courants de sons underground allemands – les rythmes 4/4 de Motorik proposés pour la première fois par Jaki Liebezeit de Can et Klaus Dinger de Kraftwerk, et les boucles cérébrales pilotées par des séquenceurs des premiers pionniers expérimentaux de la NDW, tels que der Plan.
Kraum
En seulement un an de vie, Kraum, le duo explosif de Genève, a clairement marqué son territoire. À la barre de cette aventure punk synth wave, post punk et new wave, on retrouve Fabio et Alexey, deux jeunes de 19 ans chacun. Qu’ils chantent en suédois, la langue natale de Fabio, ou en russe, le pays d’origine d’Alexey, leurs morceaux percutants ne font aucune concession. Ils abordent des thèmes tels que le remplacement de l’humain par la machine et l’absurdité du monde contemporain.
Dignes de la scène squat genevoise, Kraum adopte une approche DIY sans compromis, et leur détermination inébranlable les place parmi les groupes les plus vibrants de l’année écoulée. Sur scène, Kraum a rapidement bâti une réputation solide, enflammant des lieux emblématiques tels que La Makhno, Le Rez, L’Écurie, ou même des fêtes clandestines. Leur musique sans espoir, taillée pour un public jeune avide de sonorités eighties, s’impose avec force et précision.
Puisant leur inspiration du côté de Kino, Joy Division, Grauzone, mais aussi de créateurs plus récents comme Molchat Doma ou le mystérieux Noir Boy George, Kraum élabore un univers sonore unique qui se passe de repère temporel.
Après une entrée fracassante sur la scène musicale genevoise, le groupe se plonge dans l’enregistrement de son premier EP. Dans un esprit pur punk et DIY, ils captent l’énergie brute en branchant la basse directement, en installant la cabine vocale dans une armoire tapissée de couvertures, et en faisant résonner les synthés analogiques dans une carte son. Rien de superflu, tout à leur image.
Le résultat est en cours de gestation, mais un premier single Maskin est sorti fin 2023. Pour le reste du projet, il faudra patienter jusqu’au premier semestre 2024.
Les premiers concerts se font à deux dans une formule assez minimaliste, folk et lo-fi, deux guitares, deux voix harmonisées. Dès 2015, le batteur Jérémie Conne va venir se joindre au groupe. A partir de là, il y aura plus de puissance et de richesses rythmiques dans les morceaux et c’est ce qui va leur permettre d’approcher des scènes un peu plus larges.
L’improvisation et la répétition est une partie importante de la démarche en concert. Des morceaux qui, au départ durent 5 minutes sur disque, peuvent passer à une bonne vingtaine de minutes, voire davantage en concert.
Le disque « Alors quoi » sortira fin janvier 2021 sur Bongo Joe. S’ensuit une belle tournée avec des dates inoubliables, comme le célèbre Le Guess Who? Festival de Utrecht entre autres et un re-pressage de la version vinyle de Alors quoi en 2022.
Été 2023, enregistrement du 4ème disque à Londres. Un virage important s’opère puisque les Merils font appel à Kwake Bass, figure centrale de la scène du sud-est de Londres, collaborateur de Kae Tempest, Tirzah, Coby Sey, Mica Levi, etc..). Après un changement de batteur, désormais avec le bruxellois David Costenaro (Secte, Tat2noisact), le 4ème album « Faire ça » sort le 1er mars 2024 sur Les disques Bongo Joe.
Priscilla Trâm
Surprenante et entière, la cuisine de Priscilla est une savante adéquation entre assiettes bistrot et marqueurs sud-est asiatiques assumés avec le souci des assaisonnements toujours au cœur de tout.
Priscilla alias Trâm Trâm’s Kitchen on connaissait déjà bien ERNEST : on l’a rencontré au tout début de la crise du COVID dans les cuisines du Perchoir Ménilmontant où elle est venue faire du bénévolat, puis elle nous a régalé à CHEFFES !
Ses plats phares ? Os à moelle entier et tartatre à la viet, carré d’agneau sauce bbq chili aux mirabelles, chicken-wings au caramel nuoc mam cirtron vert… ! Priscilla a commencé il y a 6 ans à cuisiner des dîners privés, caterings, et pop-ups en proposant des menus mélangeant cuisine bistronomique française de saison et ses origines vietnamiennes, tout en continuant d’exercer son métier d’avocate au barreau de New York. Elle est habituée des résidences, et aujourd’hui, elle prépare l’ouverture prochaine de son restaurant TRÂM qui sera situé à Paris 11.
Margaux Fary
Margaux est cheffe du restaurant solidaire de l’association Ernest, elle dirige les équipes cuisines et compose un menu allégrement bistrotiers le midi. La jeune cheffe formée par Pauline Labrousse au Coucou sait mettre sa créativité et gourmandise dans les plats végé comme carné.