Organisé par Petit Bain
jeu 28 novembre 2024
19h00
Les Femmes s'en Mêlent x Muzika !

Akira & Le Sabbat Kamanių šilelis Otto Diva shishi

Concerts
> Tarifs
Prévente : 18€

Akira & Le Sabbat

Notre musique est notre manifeste.

L’époque est étouffante mais nous ne serons pas des victimes.

« No Future » disaient les punks au XXème siècle.
Nous, enfants des années 2000, nous sommes réellement né·es sans aucun avenir possible.
Sans futur. Aucune route devant nous.

Ne fermons pas les yeux :
notre génération est celle qui v
a se prendre le mur bâti décennie après décennie
par les générations précédentes.

Le mur social, écologique, économique, politique.

Alors nous, ce mur, nous avons décidé de danser dessus.

Nous nous tenons debout, en équilibre sur l’ultime rempart qui fait de l’avenir une impasse :
nous faisons face au vide.

Et nous dansons. Nous nous abandonnons à la fête, les poings serrés,
pour oublier que depuis notre naissance tout est en feu autour de nous.

C’est notre sabbat, notre communion, notre rite, l’ivresse de nos corps,
notre parole qui claque comme les pavés de la colère, pour narguer tous les semeurs d’apocalypses,
et retrouver la vie, l’espoir. L’illusion d’un avenir.

La révolte par l’amour. Deux femmes qui s’embrassent, avec la langue,
devant tous ces ouins-ouins de la Manif pour Tous.

Nous libérons nos corps, nous survolons les genres pour nous définir en nous-mêmes,
et non par ce qu’on croit savoir de nous.

Nous reprenons le pouvoir.

Nous nous libérons des chaînes sociales,
des définitions imposées par une identité programmée dès la naissance, subie.

Ce souffle nous le revendiquons.
Nous voulons le vivre avec vous qui partagez déjà ce constat et ce refus de vous soumettre.

Nous vous donnons rendez-vous et vous appelons à nous rejoindre. Et nous voulons vous rejoindre.

Nous avons la vingtaine et ce monde est le nôtre.

Nous sommes né·es sans avenir, mais pas sans courage, pas sans envie, pas sans flamme.

Les utopies sont de la dynamite, nous voulons faire sauter le mur,
rêver et rendre possibles nos futurs.

Kamanių šilelis

« Kamanių šilelis » signifie « une forêt de bourdons » en lituanien. Un nom poétique et approprié pour ce duo qui, depuis 2011, subjugue le public lituanien avec son mélange unique de folk indie doux, d’electronica (qui explose parfois en jams techno à part entière) et de psychédélisme léger et mélancolique. Il y a néanmoins une couche supplémentaire à la signification : « kamanių » est un mélange de leurs noms, Kamilė Gudmonaitė et Mantas Zemleckas. Et, oui, ils se sont rencontrés lors d’un festival qui s’est déroulé dans une forêt.

Il est essentiel de souligner qu’il règne entre eux une dynamique personnelle particulière. Kamilė et Mantas ont commencé à faire de la musique en tant que complices et amoureux. Leur relation a pris fin il y a plusieurs années, mais le couple a décidé de continuer à faire de la musique ensemble. On peut même dire que certaines de leurs meilleures œuvres ont été créées pendant cette période de transition, sans doute inspirées par leur chagrin d’amour.

Il est difficile de catégoriser Kamaniu Silelis. Les critiques de leur premier album Viskas teka (Tout s’écoule, 2014) mentionnent des influences issues à la fois du folklore et du groupe Radiohead. Chantant des paroles originales sur des airs inspirés d’anciennes chansons folkloriques, Kamaniu Silelis crée quelque chose de totalement inédit. Des synthétiseurs aux instruments tels que le ukulélé et le didgeridoo (en passant par du field recording), leur musique est en constante évolution et attire des fans qui n’écoutent généralement pas de folk, de post-folk ou de musique du monde.

Le deuxième album du groupe, Namai (Maison), est sorti en 2017, suivi de 9 (2020) et de Žiūrėti į saulę (Regarder le soleil, 2023). Leur public s’étoffe à chaque sortie d’album. Et l’été 2023 a vu Kamilė et Mantas se produire dans des salles à guichets fermés et dans les plus grands festivals lituaniens.

Il convient sans doute de mentionner que Mantas (un acteur populaire) et Kamilė (l’une des directrices artistiques du théâtre national lituanien) sont tous deux des personnalités connues et respectées dans le monde du théâtre. On ne peut toutefois s’empêcher de penser que Kamaniu Silelis n’est pas un ensemble de rôles et de scénarios imaginés ; il s’agit d’une musique qui paraît très authentique, sincère et honnête.

Otto Diva

To Van Kao et Le Dom lancent un nouveau projet ! Alors qu’on connaissait leur goût prononcé pour la descontructedclub au sein de leur label Paradoxe Club, ils explorent à travers Otto Diva leur amour pour la new wave et la techno. Entre réminiscence 80s, pop music et techno expérimentale, Otto Diva a dévoilé les contours de ce nouveau projet avec deux premiers tracks, «Bumper » et « Self-Destruct Device », deux facettes aux énergies divergentes : urgence new wave pour le premier, radicalité techno pour le deuxième. L’hyper catchy et irrésistible “Quench“ sera le premier single de ce nouveau projet.

shishi

Voici à quoi ressemblerait la musique surf si elle était créée dans le noir, près des rivages glacés de la mer Baltique. Benedetta, Victoria et Teresa (ce ne sont certainement pas leurs vrais noms) forment un trio de sirènes lituaniennes qui créent de la « musique trash zéro déchet » sous le nom de « shishi ». Elles chantent sur ce que ça fait de vivre à une époque où plus rien n’a de sens. Leur musique est parfaite pour ceux qui se soucient de ce qui se passe, mais ne savent pas vraiment ce qui se passe.