Musicien et artiste, dYmanche commence à sortir des morceaux vers la fin des années 2018. Il publie d’abord une cassette pleine de bidouilles DIY et lo-fi tendre sur Indian Redhead en 2018. Sa voix s’affirme au mix sur sa deuxième cassette, sur Coul Raoul Records en 2019. dYmanche s’associe ensuite avec Simili Gum pour quelques singles à cette même période. L’univers plus post-punk de ses débuts se mixe alors un peu plus avec le rap et la chanson française. Depuis 2 ans, avec un nouvel EP et plusieurs singles, dYmanche se rapproche de plus en plus de ses inspirations pop variété. Pourtant, au milieu de tous ces styles musicaux, un nouveau langage commun se dégage dans l’écriture. En effet, depuis le début de sa pratique, dYmanche marque pas son approche et sa pensée. Par ses jeux de mots et ses jeux d’écritures, il dévoile des réalités insoupçonnées. Pas ses formules et ses idées, il pousse dans ses retranchements nos conceptions toutes faites. En interrogeant chaque chose et chaque objet, il nous pousse à nous rendre compte de l’absurdité du monde parfois et nous dévoile sa poésie. Sa liberté créatrice se dévoile dans ses musiques et aussi dans ses « gestes pour sauver le monde », série entre art contemporain et ces vidéos de satisfaction qui peuplent internet. Chez dYmanche, pas besoin de s’évader de la réalité. La terre offre déjà assez de mystère et des raisons de s’émerveiller, d’êtres vivants à rencontrer et de possibilités à imaginer.

Yves Nord est un compositeur et producteur français, reconnu pour ses orchestrations sombres et immersives dans le rap et le hip-hop. Alliant influences urbaines et sonorités expérimentales, il crée des compositions captivantes et puissantes. En 2024, il a signé une partie de la bande originale du court-métrage Mediocracy, renforçant l’atmosphère intense de ce projet audacieux. Yves Nord a également sorti deux singles, Médée et Himalaya, en collaboration avec l’artiste peintre Fleur Blume. Par ailleurs, il a participé en tant que réalisateur sur l’album d’ Yseult, un single avec Lénie, et très prochainement sur un projet avec Sevdaliza. Yves Nord continue de séduire un public de plus en plus large avec sa signature sonore unique.

Nous nous sommes rencontrés au Pérou en 2017. Nicolas terminait 1 an de voyage dans le cadre d’une série documentaire sur la musique locale. En 2022, Irma s’installe en France et caos nait lors de sessions studio avec Nicolas. L’ambition de départ est de parler problématiques sociales et environnementales au travers de genres musicaux très divers (perreo, techno, punk, cold-wave, Cumbia) en incluant des éléments de musique traditionnelle péruvienne. Le tout dans une esthétique digitale qui reprend les couleurs et les codes du tissage dans les andes. Le projet se lance publiquement en 2023, lors d’un premier concert à la “Casa Bagre” (Lima), nous avons suivi avec une tournée au Pérou, jouant à Arequipa, Cusco, Trujillo et Cajamarca.

Kulturr est animé par un désir de s’élever. En s’extirpant de la banalité et de l’ombre, il veut représenter son quartier et enlacer le monde. Afro, rap, chanson, reggae, rien ne l’empêche. À tout juste 23 ans, Kulturr provoque un raz-de-marée sur les réseaux sociaux en 2024 avec le phénomène “Jojo” avant de marquer son empreinte avec “Chouchou des nanas”,« Crescendo »,“Caméra” puis son nouveau single « J’t’avais dit ». De l’esprit de famille à l’amour en passant par l’Angola et le Congo, Kulturr croise les univers pour mieux dessiner sa propre identité. Inspiré par son vécu et celui de son entourage, Kulturr délivre un rap authentique et percutant, dansant et mélodieux, qui puise ses influences dans la musique africaine.

C’est un tout nouveau projet de pop alternative, mélangeant des influences électro, hyperpop et rock. On y retrouve la mélancolie et la sensualité de l’écriture et de la voix de Camila, mélangées aux productions éclectiques du musicien Carlos Loverboy qui a co-réalisé ce premier EP, et aux drums garage du producteur Jim Casanova. Le premier EP « You Look Just Like Me » est sorti le 24 mai 2024 via [PIAS]. Il a été enregistré à Motorbass et offre un mélange d’analogique et de digital ; un disque à la fois organique et intime. Il a été mixé par James Rand (Eartheater, Sega Bodega…) et masterisé par Jack Palmer. On y retrouve les influences de Bon Iver, Burial, les débuts de M83, mais aussi Sega Bodega ou encore la pop de Lorde. Il évoque des questionnements intimes et introspectifs, sur le changement, l’image de soi, le genre ou la sexualité… des thèmes qui seront aussi abordés dans les prochains EPs. LEP a reçu une belle couverture médiatique en France (France Inter, Têtu, tsugi, Les Inrocks, Numéro, La Vague Parallèle…) au UK (Notion, Wonderland…), aux US (iHeart, Ones to Watch), et dans le monde (METAL – Espagne, RTÉ2FM – Irlande…) Sur scène, le groupe s’est produit une petite dizaine de fois, dont Rock en Seine le 22 août 2024.