Dreamachine is nightmare friendly
Dreamachine continue sa saison printanière parisienne avec un arrêt à Petit Bain pour une nuit dirigée sur le live, la performance scénique, du côté du rap, de la pop, et du RnB queer, sans oublier les sets cathartiques, « in your face », qu’on recherche aussi en club, en tout cas chez Dreamachine.
Un programme intense, militant, avec en headliner le floridien TAMA GUCCI, nouvelle icone queer made in USA, qui commencera sa tournée européenne avec nous. Un artiste rare et en pleine ascension, à ne pas louper !
L’artiste new-yorkais Tama Gucci, né Kymani Floyd, est une force culturelle vive qui forge son propre son en réimaginant de manière unique l’intersection de la pop et du R&B. Grâce à sa large palette vocale et à son esprit défricheur, la musique de Tama Gucci nous permet d’apprécier le monde à travers un objectif qui explore le désir et la romance à l’ère numérique.
Originaire de Miami, son succès en reprenant des chansons pop pour ses fans en ligne l’a conduit à devenir un artiste incontournable de la scène underground queer émergente de la ville. Simultanément nostalgique et futuriste dans sa sensibilité artistique, la musique de Tama Gucci sonne comme un souvenir lointain d’une rave où vous n’êtes jamais allé. Mélangeant Jungle et Miami Bass, sa musique fait le lien entre son identité jamaïcaine et sa fascination pour la musique breakbeat des années 90.
Ce style imprégné de culture pop et de références à Internet, affiche une acceptation de la viralité que Tama utilise sur ses plateformes sociales, où coexistent des mèmes, des selfies de salle de gym et des prises de paroles sur la carrière de Nicki Minaj ; car tout Tama est dans le sens du direct live.
Née à Knétra, au Maroc, Lalla Rami, est une « rappeuse, chanteuse dangereuse » qui gravit les échelons de la nouvelle scène émergente du rap. À tout juste 21 ans, elle a déjà sorti plusieurs singles, dont « Inchallah » qui a lancé sa carrière dans ce milieu où se faire une place est de plus en plus compliqué. Lalla incarne des textes qui allient intimité et politique de façon puissante sur des productions très « trapées » et mélodiques. Un rap qui vacille entre français, anglais et darija, un dialecte marocain. Lalla nous proposera son dernier live, sûrement quelques nouveautés accompagnée par son DJ. Sur scène elle n’a pas froid au yeux, fierceness, adresse lumineuse et viscérale : on vous invite très fort à en faire l’expérience !
Sexy et fiévreuse, la musique de Franky Gogo dessine sur les ruines de l’ancien monde une nouvelle géographie : les corps y sont mutants, les frontières submersibles. Ici, le désir commande puisque lui seul peut soustraire nos vies aux injonctions sclérosantes et aux parcours balisés.
Écouter Gogo c’est faire l’expérience d’un dérèglement de tous les sens, d’un corps-à-corps érotique et martial avec le monde tel qu’il est : violent.
C’est un format tout nouveau que Franky expérimentera avec nous puisqu’il chantera son répertoire accompagné par Vikken en dj set : Une confrontation club-ready et fraccassante entre ses paroles et des morceaux empruntées à ses producteur.ices préféré.e.s.
Guerre Maladie Famine
Sacha fait partie depuis quelques années des dj les plus fascinant.e.s de la scène Marseillaise.
Ses mixes sont rapides, puissants, puisant dans des références multiples qui se rencontrent dans des arrangements complexes et jouissifs. Bass, breaks, électro, techno, pop, trance, gabber, voire kawaï, what else..? Une manière d’évacuer toute l’énergie dramatique et la rage qu’on aura récoltée dans la nuit !
Le fondateur de Dreamachine démarrera la soirée avec un set de mise en jambes pour party-harder, cherchant dans ses tracks les plus fraiches des énergies irrépressibles.
Ça sera juste avant Tama Gucci, donc on peut espérer quelques incursions hip-hop, ghetto tech, ou neo RnB dans ses habituels sélections électro, techno ou IDM.
