Trente ans après le début de sa carrière musicale, Alan Sparhawk aborde en 2024 un territoire inexploré. Sparhawk a cofondé le groupe Low avec la chanteuse et batteuse Mimi Parker. La musique de Low explorait sans crainte les éléments fondamentaux, et ses treize albums ont inspiré un mouvement en constante évolution d’artistes explorant l’espace, la grâce et l’intime. Au fil du temps, les chansons hymniques de Low ont gagné en urgence et en tonalité, intensifiant leur questionnement lyrique. Leur dernier album, « Hey What », nominé aux Grammy Awards, est sorti en 2021 et a été acclamé par tous. Parker est décédée à la fin de l’année 2022.

Il ne fait aucun doute que le premier album solo de Sparhawk – « White Roses, My God » – est un disque porté par le chagrin. Cependant, il serait réducteur, voire stupide, de considérer le chagrin comme sa seule source ou son seul principe d’organisation. Son expérimentation tendue et provocante est alimentée par des paroles profondes et des rythmes propulsifs. « White Roses, My God » est un exorcisme dont le but n’est pas de chasser l’esprit, mais de le libérer.

Après avoir récemment fait des apparitions avec Matchess, Yo La Tengo, Trampled by Turtles, Peder Mannerfelt, Charlie Parr et le groupe funk Derecho Rhythm Section, Sparhawk entamera sa tournée de promotion de « White Roses, My God » en novembre et jusqu’au printemps prochain, avec notamment une apparition au Pitchfork Music Festival de Londres et des concerts en première partie de Godspeed You ! Black Emperor.