Algiers est de retour avec un nouveau titre intitulé ‘Bite Back’. Né à Atlanta, la ville natale du groupe, cet opus de six minutes voit le leader d’Algiers, Franklin James Fisher, échanger des vers avec les innovateurs du hip-hop contemporain, Backxwash, alias le rappeur et producteur zambo-canadien Ashanti Mutinta, et billy woods, rappeur de New York et fondateur du label Backwood Studioz, sur la résistance noire, les opérations psychologiques et l’oppression policière.
Au sujet de ces collaborations, le multi-instrumentiste/producteur Ryan Mahan déclare : « La merde a été si réelle ces dernières années, nous avions vraiment besoin de développer notre communauté de collaborateurs et de solidifier les liens que nous avons toujours ressentis, en particulier avec les têtes du rap. Et avoir les deux meilleurs rappeurs du moment, billy woods ET Backxwash, sur le même morceau produit par Algiers ? Pincez-moi, pour de vrai. »
Le chanteur Franklin James Fisher explique : « Ryan est arrivé un jour avec ce magnifique instrumental épique et a dit : « J’ai cette chanson et je veux l’appeler ‘Bite Back' ». Cela m’a immédiatement rappelé pourquoi j’ai rejoint ce groupe et le reste de la chanson a semblé s’écrire tout seul. C’est un exemple classique de notre dynamique Lénine-McCartney. »
Backxwash poursuit : « Cela ressemble à la bande-son d’une lutte révolutionnaire. Je suis honoré de participer aux côtés d’un incroyable éventail de talents artistiques. »
Billy Woods ajoute : « Travailler avec Algiers a été une expérience dopante à plusieurs niveaux, et j’étais encore plus excité quand ils ont dit qu’ils tournaient une vidéo. En plus, sachant que Backxwash était impliqué, je devais le faire. »
Bite Back’ est la première nouvelle musique d’Algiers – le quatuor composé de Franklin James Fisher, Ryan Mahan, Lee Tesche et Matt Tong – depuis leur troisième album There Is No Year, acclamé par la critique en 2020. Ce disque a été décrit comme « … une musique passionnée et puissante » (Sunday Times), « électrisante et imprévisible » (The Observer), et « … des hymnes grandioses et des grooves sinueux » (MOJO).
Sans compromis. C’est certainement ce qui définit le mieux la musique de One-Eared Boy où se croisent les voix cabossées du Delta blues, les fantômes de Dave Van Ronk et de James Carr, errant respectivement dans le Greenwich Village et le Memphis des 60’s, dans une approche décomplexée caractéristique de la discographie de Beck dans les 90’s.
Après 2 EP’s et une poignée de singles remarqués par les Inrockuptibles ou France Inter, le songwriter parisien s’apprête à sortir une série de nouveaux titres tout au long de l’année 2023.