Organisé par Petit Bain
mar 28 octobre 2025
19h30
Rage Sacrée OFF

Brìghde Chaimbeul Megabasse

Concerts
> Tarifs
Sur place : 18€
Prévente : 15€

Brìghde Chaimbeul

Brìghde Chaimbeul est une figure de proue de l’expérimentation celtique et une virtuose des Scottish smallpipes — un instrument soufflé au soufflet, plus doux et plus expressif que la célèbre cornemuse des Highlands — qu’elle a porté sur la scène internationale.
Née sur l’île de Skye et locutrice native du gaélique, Brìghde ancre sa musique dans sa langue et sa culture.
Révélée très jeune comme prodige de la musique traditionnelle, elle s’est depuis lancée dans une exploration audacieuse qui mène les Scottish smallpipes vers des territoires inexplorés. Elle a développé une manière totalement unique d’arranger la musique pour cet instrument, mettant en valeur la richesse des drones texturés — cette constance sonore qui crée une atmosphère envoûtante, jouée avec une virtuosité fluide et captivante.
Elle puise son inspiration dans l’univers des traditions de cornemuse interconnectées, et son dernier album intègre des influences ambient, avant-gardistes et électroniques.
On pourrait évoquer les récompenses qu’elle a reçues (BBC Young Folk Award ; BBC Horizons Award ; finaliste du SAY Award) ou encore la diversité de ses collaborations (Caroline Polachek, Colin Stetson, Gruff Rhys, Aidan O’Rourke…), mais en fin de compte, c’est sa musique qui parle le mieux.
Envoûtante, captivante, bouleversante, magnifique — cette artiste à l’oreille ouverte et à la virtuosité discrète est en train de transformer et de redéfinir la musique folk écossaise au XXIe siècle.

Megabasse

Pierre Bujeau est un expert dans la création de zones d’évasion temporaires — des structures musicales pour échapper au quotidien. Parfois, il œuvre collectivement au sein des mystérieux groupes français Omertà et Tanz Mein Herz. Mais c’est en solo, sous le nom de Megabasse, qu’il propose la rupture la plus totale avec la réalité.
Son matériel est simple : quelques bouteilles de bière bon marché, deux amplis Fender, et sa guitare à double manche. Un instrument qui, en temps normal, évoque les excès du rock le plus grandiloquent — pensez à Jimmy Page, Geddy Lee ou ce type des Eagles. Mais entre les mains de Pierre, elle devient plus proche d’un psaltérion ou d’un dulcimer, produisant des motifs cristallins et délicats qui se superposent jusqu’à ce que le son de la pièce, renvoyé d’un ampli à l’autre, commence à tout brouiller — et voilà, nous sommes ailleurs.
Mais attention — ne défais pas ton chignon de yoga et ne sors pas encore le palo santo. L’espace que Pierre crée n’a rien à voir avec le bien-être prétentieux. C’est une psychédélie brute et artisanale, usée, mais pleine d’espoir. Ce n’est pas un espace vierge parfait pour « devenir la meilleure version de soi-même », mais plutôt un rêve partagé, un lieu étrange et accueillant pour tous.