Étoile filante du début des années 2000 (lauréate du Fair 2002), Natacha Tertone revient en duo en 2024 avec sa chanson indé cold pop née de la collision entre l’univers classique et minimaliste de Natacha (voix et claviers) et l’esthétique rock de Bruno (batterie et machines).
Au programme du binôme polyinstrumentiste, du live dès le printemps 2024 pour accompagner la ré-édition de l’album “Le Grand Déballage” et son arrivée sur les plateformes digitales, en préliminaires d’un nouvel opus, prévu début 2025.
Toujours dans le registre de l’intime, sans concession, mais avec une plume plus acérée. Toujours dans une recherche intègre et singulière de matière sonore organique avec des élans tantôt bruitistes ou minimalistes, tantôt orchestraux, pour disséquer l’émotion dans ses plus subtils recoins. Toujours en flirtant avec le vertige et la tête enivrée de ritournelles grinçantes et détraquées.
Les orfèvres pop Stéphane Auzenet et Mathieu Blanc passent au français après trois EP anglophones. Avec le renfort entre autres de Yann Arnaud aux manettes et de l’étoile filante Natacha Tertone (sur La nage indienne et Le mont de piété), TRCS signe un premier album toujours marqué par une patte mélodique des plus habiles, et un goût pour les somptueux arrangements. Comme l’annonce la pochette de Sophie Lécuyer, la nature et l’eau sont omniprésents sur ce disque, s’inspirant de la peinture (Petit coefficient, Aux rochers rouges…), imaginant des histoires d’amour dans un monde en plein chaos (superbe premier single Pylônes), à distance (Le tamis, autre single de grande classe), parfois dramatiques sans jamais tomber dans le glauque (À cœur joie), invente une ‘murder ballad’ en VF (Molly), un blues foutraque (Saint-Elme dans le désert), et même une échappée vers l’aventure à travers un poste de radio (Laïka). Première classe, ça sonne pas mal non plus en français.
Corde, trio lillois, à la croisée de l’électro et du folk, propose une identité musicale forte. Maxime Szczepanek, avec son violon exalté, est soutenu par les cordes et les claviers programmés de Jérôme Nîm Trachet, tandis que Steve Peuvrel génère des beats puissants à la batterie. Ensemble, ils dessinent des paysages cinétiques, fusionnant une intensité captivante avec une sophistication instrumentale en constante évolution.