Mosty ressemble à sa musique : elle est joyeuse, décidée et généreuse, inclassable et flamboyante. Née à Abidjan, elle est arrivée en France en 2016 pour rejoindre sa mère et l’un de ses frères. Si son cœur est fidèlement, passionnément ivoirien, sa musique est internationale. Qu’elle chante en français, en noussi/noushi (l’argot des rues ivoirien) ou en anglais, on va la comprendre. Sa musique à ce qu’il faut pour embraser les pistes de danse. Quand on lui demande comment elle définit sa musique, elle parle de rap ivoire. Une expression qui englobe différents artistes ivoiriens, mélange unique de vocabulaire de la rue et de samples africains. Un premier EP voit le jour en 2020, Aya de Didiévi. D’autres titres suivent. Début 2024, elle a sorti 7 titres sur le label We Africa, distribution Believe, en attendant son tout premier album. Elle y parle d’elle, de ses amis, d’amour et de sexualité, sans jamais s’inventer une vie qui n’est pas la sienne et plus les titres défilent, plus le tempo monte. Plus on glisse vers ce qu’elle appelle « la débandade », l’esprit de la fête. Elle cite Aya Nakamura, qui est parvenue à traverser les océans sans jamais rien céder à son identité artistique. Mosty est de cette trempe-là !

MOLIY est une artiste d’afro-fusion réputée pour son mélange unique de rythmes d’Afrique de l’Ouest, de mélodies vibrantes et d’influences mondiales. Originaire du Ghana, elle captive le public avec un son qui s’inspire de l’afrobeat, du highlife et de la pop. En 2022, MOLIY a acquis une renommée internationale grâce à sa collaboration à la chanson à succès d’Amaarae et de Kali Uchis « Sad Girlz Luv Money », qui est devenue une sensation virale et a consolidé sa place en tant qu’étoile montante. Avec sa voix enchanteresse et son art audacieux, MOLIY continue de repousser les limites de la musique afro-fusion, ce qui lui vaut les éloges de la critique et la positionne comme l’une des nouvelles voix les plus excitantes et passionnantes d’Afrique.