À la frontière entre garage DIY, pop gothique et post-punk, Prince Drama navigue en eaux froides. Pour la première fois seul sur scène, Clem Colt, le frontman de Dust Lovers, revient à ses premières amours musicales : le bricolage de chansons dans sa chambre. Il nous y parle d’amoures déçues, de la difficulté d’appartenir à un monde aussi cruel, avec un goût certain pour le drame, que l’on retrouve dans des synthés hantés, des riffs de guitare acérés et des boîtes à rythme débilement dansantes. Une démo de 4 morceaux POST DÉPRESSION DÉMOS sortie sur les plateformes en Mai 2022 plante le décor d’un album en préparation.

NOR  BELGRAAD est un groupe de post-disco/punk électronique porté par le multi-instrumentiste lillois Clément Arnould qui en écrit, compose et produit les premiers titres en 2019. La consigne est claire : de la musique de club, jouée par de vrais instruments. A l’instar d’une architecture brutaliste qui ne cherche pas à faire du joli avec du fonctionnel, Nor Belgraad délivre un propos sauvage et inventif largement influencé par les codes d’outre-manche ou la mythique écurie DFA (LCD Soundsystem, The Rapture,…) : musique et textes en anglais explorent ici une palette d’émotions frontalesrendues poétiques par le fait qu’elles…ne cherchent jamais à l’être. Rejointe rapidement par Théo Migeon (guitare) et Léo Devos (batterie), l’entité solo devient une bande qui rencontre son public lors d’une tournée autoproduite de plus de 30 dates dans toute la France.

Bassiste, productrice et chanteuse, Theodora cherche à réunir les différents pôles de sa galaxie musicale entre mélancolie et rythmiques dansantes. Ses influences sont multiples, allant de Leonard Cohen à TR/ST, de Lena Platonos à Christophe.

Elle a récemment sorti un nouvel EP « Odyssey »  qui dépeint un voyage musical et introspectif le long de la Méditerranée.  Ces nouvelles chansons accompagnent les mouvements de la mer d’un pays à l’autre, mélangeant différentes langues -le français, l’italien, le grec, l’arabe, le turc.

Artiste, danseuse et chorégraphe basée à Metz, Lena Angster se transforme perpétuellement avec comme unique guide la musique comme language d’interaction des corps et des personnes. Touche à tout, l’artiste passe de l’autre côté des platines en 2023 sous le pseudonyme Vernis Tuning, hommage industriel et électronique en résonance à un monde polarisé où faire bouger les corps devient plus qu’un événement mais une nécessité.