Roar, le projet solo d’Owen Evans, passionné de Magic the Gathering, cuisinier amateur (mais impressionnant) et maître d’œuvre, canalise ce sentiment de nostalgie que nous ressentons tous, mais que nous ne parvenons jamais à situer. « Suis-je piégé dans un film ? » « Les auditeurs de Roar peuvent se demander s’ils ont entendu cette chanson en rêve il y a des années. Non, ne vous faites pas d’illusions.Il s’agit simplement de M. Evans, qui a le don d’écrire des mélodies émouvantes et des arrangements habiles qui évoquent l’époque d’autrefois. En 2006, l’année de la sortie de The Devil Wears Prada, M. Evans a commencé à travailler sur certaines des chansons glorieuses et déchirantes qui allaient finalementformer son premier EP épique de 6 chansons : I Can’t Handle Change (2010). Depuis, il a sorti un deuxième EP, I’m Not Here to Make Friends (2012), et trois albums complets : Impossible Animals (2016), Pathetique Aesthetique (2018) et Diamond Destroyer of Death (2021). Que nous réserve ce magicien de l’harmonie ? Nous devons attendre patiemment que M. Evans examine soigneusement ses nombreuses idées extraordinaires, les assemblant comme une robe immaculée sûrede gagner l’approbation de Miranda Priestly elle-même. Lorsqu’il est assez courageux pour jouer ses chansons devant le public, cet auteur-compositeur timide est accompagné de son fidèle groupe d’amis compétents et loyaux. Inspirées par les groupes de filles des années 60 et les premières applications du synthétiseur, les chansons de Roar ressemblent à un lieu où de vieilles célébrités hollywoodiennes, des robots en deuil et, à l’occasion, un elfe joyeux se réunissent pour raconter des histoires sur l’amour, la douleur et l’espoir.