Paul Loiseau est un alter ego fictif, qui nous plonge dans l’hyperréalisme d’une société aveugle et malade, violente à son paroxysme. Société, dont il fait partie et dont il est aussi le produit, tantôt déifié, tantôt rejeté. L’absurde est son alphabet, qui se dédouble au gré de ses humeurs et de tous les médiums qu’il affectionne, que ce soit en musique, en vidéo, ou en happening. Il écrit depuis son no man’s land où l’humour et la gravité n’existe plus, ils se confondent, ils ont peut-être même fusionnés. Cette star désuète d’une variet’ pop aux consonances noise et industrielles aurait pu se contenter d’être un meme, mais a préféré s’incarner pour mieux se désintégrer. Ce roi de l’oxymore, nous dépeint un merveilleux malheur, peuplé de sourires tristes, où l’orgasme côtoie la désillusion à chaque seconde.

Bernardino Femminielli œuvre dans un amalgame de supports où s’entremêlent musique, performance, poésie et cinéma, ancrés dans une provocation à la fois hyper-sexualisée et asexuée. un crooner désinvolte au cœur d’une discothèque dystopique. De l’italo-disco brutal aux envolées classiques, de l’industriel mutant au cosmic drone blindé, ses entreprises soniques sont à l’image de ses multiples alter egos. Ses textes explorent un paradis illicite fantasmé, débordant d’excès, drogues, bars, luxure, pénombre et camaraderie. Sur scène on le découvre vulnérable et arrogant, explorant avec grâce l’énergie sombre des cabarets français ou allemands, mettant en relief une forme de performance « totale » où poésie, musique, cinéma et danse entrent en fusion.

Calamity est une artiste aux multiples facettes, une véritable
palette vivante où les couleurs se mélangent à l’infini.
Sa voix et ses mains sont ses outils, lui permettant d’explorer sans
cesse de nouveaux médiums, avec une spontanéité qui définit son art.
Toujours entre humour et transparence, son personnage nous plonge dans
des performances où la création rejoint le réel.

Le Kaiju est une créature transgressive qui défie les normes de genre, un hybride de sons et de formes qui, une fois mélangés, apportent du sens et de l’unité au chaos.

Eugène Blove, ancien membre des groupes de rock expérimental Post et None explore les lieux fragmentés de la dark pop moderne et de l’électronique dysfonctionnelle, où se bousculent abstraction sourde, hargne électronique et néo folk mélancolique. Eugène Blove et Clyde Arcalis joueront ensemble sur scène une performance live inédite.

Boom, Boom, Boom, Boom. Lavage mécanisé des cerveaux, surproduction clinique, mort du cadavre exquis. L’hygiénisme répand sa propagande comme un sound system dans une morgue. Les tailleurs de diamants électroniques ont des paysages intimes foisonnants de monolithes métalliques, de bois folk hantés, de cavités baroques, de ciment punk… Eugène Blove et Clyde Arcalis joueront ensemble sur scène une performance live inédite.