David Gedge a écrit quelques-unes des plus belles chansons d’amour du rock’n’roll. Ceci est indiscutable !” Cette éloge est signée du regretté John Peel, qui comme beaucoup d’entre nous est un jour tombé amoureux de “The Wedding Present” : ces guitares mordantes, ce chant si particulier, les morceaux pied au plancher et les ballades émouvantes et bien sûr cette attitude exemplaire qui font de ces Anglais un modèle pour la nouvelle génération rock. La discographie de The Wedding Present est une véritable leçon sur comment avoir un son rêche et saturé sans perdre la profondeur, l’émotion. Un pilier de la musique 90s !

Seamonsters, le 3ème album de The Wedding Present, a été produit en 1991 en 10 jours par Steve Albini (Nirvana, Pixies, Pj Harvey, Godspeed You! Black Emperor…)
Cela s’est avéré être un match parfait entre le producteur et David Gedge, et Seamonsters est devenu l’album le plus puissant émotionnellement et le plus noisy que le groupe ait jamais sorti. Le son brut et baraqué d’Albini et le lyrisme destructeur de David Gedge contribuent à extraire la moindre goutte de colère, de tristesse et d’angoisse des 10 chansons de l’album.

In My Head fut d’abord un projet solo récréatif et lo-fi (4 cassettes sorties sur TOC Records), en parallèle de Go Go Charton, Swan Peony ou Taste Of Cindy. Le projet prend ensuite de l’ampleur et devient duo puis trio avec l’arrivée de Brun° (batterie) et Christophe Br (basse). Nicolas avait d’ailleurs tenu la basse avec eux avec le projet post-rock Transbeauce. De ballades sensibles en indie-rock plus énergique, le songwriting d’In My Head assume ses influences 80s et 90s, même s’ils sont bien plus ouverts que ça.
Le premier album, Summer is a killer qui sortira le 11 novembre prochain, dessine les contours d’une pop à guitares faussement fragile mais vraiment
attachante. Des mélodies, des sentiments, un mélange d’urgence et de recul, la même potion qu’ont bue avant eux Cure, The Wedding Present, R.E.M. ou Danier Johnston.