Petit Bain présente DELIGHT, son tout nouveau temps fort, du 9 au 11 mars 2023.
Durant ces trois jours, nous n’aurons qu’une obsession : faire et se faire plaisir ! Pour y arriver, quoi de mieux que de fusionner les deux passions de Petit Bain que sont la musique et de la gastronomie ? Et quoi de plus logique aussi, pour notre lieu hybride qui regroupe une salle de concert et un restaurant que de joindre l’agréable à l’agréable ?
Au programme, de cette soirée d’ouverture un enchainement de live audacieux et radicaux imaginés en collaboration avec Moli Del Tro pour ce premier coucher de soleil et avec Hello Ernest pour la cuisine et le coup de fourchette.
Moli del tro est un label basé à Bruxelles créé en 2022 par Laurence Creyf, architecte et Gilles Vanneste actif depuis de nombreuses années dans le secteur musical (Les Actionnaires, Zorro festival,…) mais aussi résidents à Lyl radio et Kiosk radio.
Avant de fonder leur label, le duo organisait déjà des soirées, festivals et concerts notamment à Paris à la Station Gare des Mines ou Ideal Trouble et à Bruxelles à La Vallée. Si la volonté du label est d’avoir une ligne éclectique et transversale on peut lire à travers les premières sorties (Naomie Klaus, Héron Cendré) et celles à venir (Telomante, Los Mohanes, Alto Fuero, Nâr, Chris Imler) une trame qui oscille entre musique expérimentale et musique électronique minimaliste, tribale ou pop.
Une musique corporelle, frontale où s’entremêlent sons cartoonesques et chants incantatoires aux rythmes spasmodiques, le duo d’artistes, Victoria Palacios et Loto Retina, agitent les corps et les têtes. Sous le nom d’ Alto Fuero, iels vous conduisent jusqu’à leur club à l’atmosphère humide. Sur les parois rebondissent frénétiquement les échos de quelques flutes possédées , des chants en espagnol esperanto français et des basses tordues.
Performance singulière portée par deux êtres chimériques : Victoria Palacios, peintre et plasticienne bruxelloise, et Loto Retina, musicienne expérimentale d’ici et de là-bas spécialiste du grand écart électronique entre danse et mentalisme, adoptée par l’écurie Promesses. La première prend un malin plaisir à associer à des musicien.nes à ses expositions (Daniel Dariel, Maoupa Mazzocchetti) voire à les embaucher comme backing band d’un soir pour ses shows de cantatrice surréaliste, l’autre revient à ses premières amours percussives en freestylant sur un pad électronique.
L’un des talents les plus prometteurs de la scène électronique underground néerlandaise actuelle est la chanteuse et performeuse allemande et amstellodamoise Sophie du Palais (Pinkman, Dekmantel Recordings), également connue sous le nom de « Vrouwe Fataal ». Une musique industrielle sinistre qui explore les thèmes de la luxure, de l’hédonisme, de l’obsession technologique et de l’aliénation millénaire. Du Palais dévoile une signature puissante, portée par des voix anglo-germaniques féroces et impérieuses et des sons éclectiques et dissonants. Reliant la techno, l’EBM, l’Acid et l’électro avec des vestiges de dub et d’électronique expérimentale, elle introduit le monde souterrain nocturne. S’emparant également d’un sens intransigeant du style et de l’intensité, cette artiste émergente navigue, à la recherche du plaisir, du club à la chambre à coucher, à l’écran, faisant face à tout cela avec un regard froid, prêt à allumer la mèche.
Originaire de Palerme (haut lieu de l’inquisition sicilienne) MARIA VIOLENZA incarne la vengeance des hérétiques. Elle traduit la souffrance par des mélodies punk et synthétiques, un voyage en métro en sens contraire de Médine à La Mecque. Ça vous cloue au mur, les névroses s’accentuent, et l’accélération fatale des beats vous emmène dans le monde souterrain. Maria Violenza, c’est de l’exorcisme moderne avec comme outils une boîte à rythme, un synthé, un looper et des riffs folkloriques arabes.
Trois ans se sont écoulés depuis “Scirocco“, entre deux, Maria Violenza a fait un split avec Usé, un autre avec Noir BoyGeorge, ainsi que plusieurs projets autant variés que ses influences. « Capelli di Caténe » évoque les choses lourdes, belles mais encombrantes dont on voudrait se débarrasser.Comme son titre, ce nouvel LP entremêle l’animosité d’un morceau, avec la mélancolie ou les menaces d’un autre titre. Un accrochage qui fait tendrement mal. L’atmosphère de l’album a des relents de Sabbat, de cœur arraché violemment et offert avec générosité sur l’autel de lagalère, qui rappelle à chaque personne que la fatalité a une mélodie. Obsédante et familière, comme la musique de Cristina.
Les Partners in crime Naomie Klaus et Clyde Arcalis se liguent en B2B et nous invitent à triper sur leur set glam rave aux vapeurs opiacées, oscillant entre downtempo salace, early rave anglaise, post-punk insolent et autres pépites.
About Clyde: Distributeur la journée, déglinguologue la nuit, Clyde digue sans relâche et casse les dancefloors à coup de no-wave déstructurée, de rythmes psychédéliques et de guitares lancinantes
About Naomie: Productrice basée à Bruxelles, enfant des ninities par excellence et grunge romantique dans l’âme, Naomie pense sa musique comme un terrain de jeu espiègle et polymorphe. Elle se plaît à inventer et interpréter des histoires tragico-glamour sur des rythmes entrainants, oscillant entre techno 90’, trip-hop gueulard, pop langoureuse, messe draculaire et post-punk nonchalant,
Son premier vinyle « A story of a Global Disease » est sorti en co-release chez Moli Del Tro , BFE Records et Teenage Menopause en 2022. Le deuxième est en préparation, voilà pourquoi elle ne donne pas de concert en ce moment, mais c’est pour bientôt
Etienne Blanchot dirige et programme le bien nommé Ideal trouble Festival à Paris. Il est également en charge de toute la programmation musicale de la Fondation d’Art Contemporain. Lafayette Anticipations et du Festival Close Music.
A l’image de ses programmations, on peut s’attendre à tout et sans forcément de transition.
Depuis 2015, Ernest propose un système simple, le « pourmanger » : une majoration indolore de quelques centimes que le restaurateur applique sur une addition, afin de financer des programmes d’aide alimentaire de son quartier. Aujourd’hui, plus de 200 chef.fes et restaurants ont rejoint la chaîne solidaire Ernest et en 2020, plus de 140 familles fréquentant des centres d’action sociale ou d’hébergement parisiens ont reçu chaque semaine un panier de légumes bio locaux.
Initié à la cuisine végétale par sa mère quand elle était jeune, Flore Granboulan a toujours eu à coeur d’explorer les potentialités d’une cuisine alternative. Avec son service de traiteure et cheffe privée, elle bouscule les clichés de la cuisine végétarienne en proposant des recettes aux texture et saveurs ingénieuses.
À 26 ans, Laura est passée parmi les plus grandes maisons françaises étoilées, du Plaza Athénée au Burgundy en passant par le Georges V mais aussi par des bistrots gastronomiques comme dernièrement chez Holybelly 19. Depuis 2023, elle est cheffe itinérante et participe à différents projets.
Créatrice, représentante et cheffe du restaurant Dame Jane à Belleville, Julie a imaginé son tout petit restaurant, ouvert il y a 8 ans, comme sa salle à manger. Un lieu très personnel où l’on vit et où l’on mange à son rythme sa cuisine sensible, percutante et de saison.
» J’ai trouvé mon endroit dans cette cuisine tout doucement, au fur et à mesure de toutes ces collaborations et de personnes fantastiques qui ont voulu me faire confiance et m’ont fait pousser des ailes.“